L'horreur d'Oradour et du Struthof


10 juin 1944 : il y a 70 ans, 642 habitants d'Oradour-sur-Glane ont été massacrés

Depuis que j'ai découvert le Limousin, je m'étais promis d'aller un jour me recueillir à Oradour-sur-Glane. Le 12 avril dernier, j'ai enfin pu m'y rendre. Le choc émotionnel a été terrible, à l'image de celui que j'avais éprouvé au camp du KL-Natzweiler au Struthof en 1970 et en 2007. En cette année commémorative de la fin de seconde guerre mondiale, je tenais tout particulièrement à témoigner à ma manière de ce devoir de mémoire que tout être humain, aspirant à la liberté, doit manifester, surtout à une époque où certaines personnes ont tendance à confondre patriotisme avec nationalisme ...

Alors plutôt que de disserter plus longuement sur ces monstruosités, j'ai préféré reprendre l'intégralité du passage d'un livre consacré au massacre d'Oradour-sur-Glane et de le mettre en images au moyen de celles que j'ai saisies sur ces lieux de l'horreur. Plus jamais ça ...

 

Voici les coordonnées de ce livre écrit par Michel Bélivier, fils de rescapé, et Benoît Sadry, deuxième génération d'enfants d'Oradour :

Oradour sur Glane - Regards et histoire

Edité pour la sauvegarde de la maison rescapée

IBSN 978-2-95-9529041-0-0

 

On peut se procurer cet ouvrage au Centre de la Mémoire, soit sur place à sa librairie au prix de 30 € 00, soit par correspondance (Se renseigner alors au 05 55 43 04 30 pour les modalités d'envoi).


Le massacre du 10 juin 1944

Alors qu’elle était stationnée dans la région de Montauban, la division S.S. «Das Reich» reçoit, le 7 juin 1944, la mission de «ratisser» les zones traversées et de réprimer par tous les moyens toute tentative d’aide de la population à la Résistance ou de soulèvement dans son parcours vers la Normandie.

Dans sa marche vers Limoges, la division, si elle progresse pour l’essentiel sur la RN 20, détache, pour sa mission de ratissage, des unités à droite et à gauche de cet axe. Sa progression est marquée par des exactions que l’on ne saurait énumérer de manière exhaustive. Le 9 juin, à Jamiallat, 29 maquisards sont tués, le bourg est incendié; le même jour, à Tulle, 99 personnes sont pendues; le même jour encore, à Argenton-sur Creuse, 69 personnes sont tuées dans la carrière de Gramagnat ...

 

Vendredi 9 juin 1944

Voici le dernier jour que les habitants d’Oradour vivront jusqu’au soir : les gens des métiers, les gens des boutiques, les postiers et les cantonniers, les cultivateurs, les instituteurs, les réfugiés ; le curé, le maire qui est aussi docteur, (...) ; les enfants des écoles et ceux qui ne savent encore que jouer ; ceux qui font leurs premiers pas en se tenant à la robe de leur mère et les petits au berceau ; les vieilles veuves en noir, courbées sur leur canne, les femmes de prisonniers, toujours anxieuses et toujours occupées à préparer leurs colis ; les mères actives, celles qui attendent d’enfanter, celles qui allaitent; les jeunes mariées, les fiancées, les amoureuses. Pour la dernière fois jusqu’au soir les bruits des métiers dans le bourg, les bruits des moteurs et des enclumes, les coups de marteau du cordonnier, la machine à coudre de la couturière, et les cris des coqs et le pas lent des bœufs au joug tirant les chars.

Quelques-uns, sûrement, de ceux qui vivent là ce jour encore savent que la vie tient à peu de chose ; mais aucun n’a imaginé la mort du bourg et chacun se sent lié à la vie par cette vie multiple et immémoriale dont il fait partie, qui doit continuer quand il aura disparu : le père, lié à la vie de son fils, la jeune mère par le nourrisson pour qui son sein est lourd et chaud, la vieille femme par la jeune et tous par tous (…).

Le jour veille de leur mort se leva clair et doux ; le parfum qui flottait sur les champs était comme une pierre éparse mêlée aux cris des alouettes, au gémissement des ramiers. Parmi ces enfants qui allaient être effacés de la face du monde, il y en avait peut-être qui dans une immobilité enchantée de toute l’âme écoutaient ces appels, respiraient cet encens. Parmi ces toits qui allaient retomber en cendres, il y en avait qui abritaient le bonheur (...).

La Glane descend d’Oradour vers le Repaire ; elle arrive tout doucement au niveau des herbes, dans les reflets de saules, les parfums de reines des prés, puis une chute brusque se jette contre la roue d’un moulin. Egouttant ses palettes ruisselantes, la roue en bois d’acacia tourne autour de son noir moyeu de chêne, la même depuis des dizaines d’années, incorruptible et tranquille dans le frais poudroiement de l’écum ...*

Vint alors le 10 juin 1944, et, ce jour-là, Oradour-sur-Glane entrait tragiquement dans l’Histoire.

 

* Camille MAYRAN, Larmes et lumières à Oradour, Plon 1952.

Samedi 10 juin 1944

Venant de Saint-Junien, la 3ème compagnie du 1er bataillon "Der Führer", commandée par Dickmann, approche d’Oradour-sur-Glane ...

 

14 h 00

Le convoi stationne, dans un premier temps, à proximité des Brandes et de Bellevue puis de Puy Gaillard et des Bregères. Les habitants de ces hameaux sont immédiatement conduits dans le village.

Trois camions et deux blindés à chenilles franchissent ensuite le pont de la Glane. Cinq autres camions restent sur la route de Saint-Junien à 200 mètres environ de l’entrée du village. Le dispositif nazi est conçu de façon à barrer les trois principales voies d’accès à la localité.

Cent vingt hommes constituent ce détachement. Les officiers installent un cordon de sentinelles qui reçoivent l’ordre d’empêcher quiconque de sortir du village.

Dans le même temps, les soldats ordonnent au tambour municipal d’aviser tous les habitants de se rassembler sur le champ de foire, munis de leurs papiers, pour vérification d’identité. Les S.S. fouillent alors systématiquement toutes les maisons. Les enfants, encadrés par leurs maîtres, sont conduits au lieu de rassemblement. Un seul écolier réussit à s’échapper, un jeune lorrain de 8 ans. Il sera retrouvé le lendemain du drame, seul survivant d’une famille de sept personnes.

 

15 h 30

Une fois rassemblée sur le champ de foire, la population est séparée : les hommes d’un côté, les femmes et les enfants de l’autre.

Les premiers sont divisés en six groupes par les S.S puis dirigés dans les locaux les plus vastes que puisse compter le village.

Les secondes et les plus jeunes sont conduits vers le bas du bourg puis enfermés dans l’église.

 

16 h 00

Une explosion dans le bourg donne le signal du massacre. Il commence au même instant dans tous les lieux de supplice.

Les S.S. tirent bas, à hauteur des jambes. Les hommes tombent, s’entassent. Les bourreaux continuent jusqu’à ce que plus rien de bouge. Ils montent alors sur ces corps sanglants et donnent le coup de grâce à quelques malheureux qui remuent encore. Puis, toujours aussi calmement, en continuant leurs conversations, ils recouvrent les cadavres de paille, de foin, de bois, tout ce qui pourra brûler.

Leur besogne terminée, ils partent, et les survivants se mettent à parler. Les mourants se plaignent, râlent, gémissent, pleurent ... "Attention les voilà !" dit une voix. Il se fait un grand silence.

Les S.S. allument le feu qu’ils ont préparé, et quant les flammes commencent à monter, ils s’éloignent.

Le feu ronfle. C’est l’horreur. Les mourants, les blessés trop faibles vont brûler vifs.

De cet enfer, pourtant, des hommes sortirent. Au prix de quels efforts, de quelles ruses, ils le raconteront dans des souvenirs poignants ; le petit nombre de ces rescapés montre la hardiesse de leur entreprise, et leur chance – qu’on peut qualifier de miraculeuse (...). Tous suivirent le même procédé : se jeter à terre dès la première salve de mitrailleuse et faire le mort : se dégager ensuite, prudemment de leurs couvertures de cadavres et gagner un coin de grange – un clapier – attendre là, des heures, alors que l’incendie court tout autour ; et puis, quand les flammes arrivent se sauver encore, en se dissimulant entre deux murs, et gagner la campagne avec des ruses infinies ; rester, enfin, tapis dans des broussailles jusqu’à ce que la pleine nuit, le départ des sentinelles, permettent la fuite.*

Il n’y aura que cinq survivants au massacre des granges.


* Association Nationale des Familles des Martyrs d'Oradour-sur-Glane, Souviens-toi Lavauzelle-Graphic, février 1994 pp. 8-13

 

Cela fait une heure que les femmes, leurs nourrissons et les enfants sont enfermés dans la petite église, ils ont tout entendu … le massacre des granges, la mitraille et la chasse à l’homme des les rues.

A l’époque, sur la base du témoignage de l’unique rescapée, un journaliste local a tenté de traduire les scènes de terreur vécues par ces malheureuses : "Elles se regardent ; leurs traits se contractent. Certaines deviennent livides. Leurs yeux se comprennent. Les larmes coulent, les aveuglent". Ils tuent les hommes. "Les enfants, inquiets veulent savoir. Déjà, ils tremblent (...). Les mères doivent les rassurer. Elles contiennent leur douleur, refoulent leurs sanglots. Il ne faut pas effrayer ces petits êtres au cœur fragiles qui perçoivent le danger, mais ne peuvent pas croire encore, comme elles-mêmes, à l’affreuse réalité. Et ces femmes, aux paupières gonflées de pleurs inquiètes et troublées, sont brusquement saisies, secouées, ébranlées par le malheur (...)".

 

17 h 00

Soudain s’ouvre la petite porte d’entrée de l’église. Tous ces visages éperdus se portent maintenant sur deux guerriers en armes qui pénètrent dans la maison de Dieu. Ils sont porteurs d’une énorme caisse. Au milieu d’un silence poignant, ils avancent pas à pas.

Sur le dallage, leurs bottes raisonnent sinistrement. A leur passage, les femmes s’écartent, les enfants se bousculent, des prie-dieu tombent (...). Pendant que tous ces malheureux, instinctivement, reculent terrifiés, les deux S.S. déposent et maintiennent avec prudence sur la table de communion leur fardeau infernal. Ils en tirent de longues ficelles blanches (...). L’un des soldats se dirige vers la sortie et l’autre, avant de se sauver, se baisse, prend son temps, frotte une allumette et la porte successivement à chacun des cordons longuement étendus.

Dans leur frayeur, tous ces enfants, toutes ces femmes sont pris d’une indicible panique et se ruent maintenant dans les chapelles, dans le chœur, vers les murs, vers la sacristie, vers les portes closes. C’est une mêlée confuse au milieu des chaises brisées, des bancs renversés, des objets du culte piétinés. L’engin dégage une lueur bleue d’abord, puis phosphorescente, il libère ensuite des tourbillons d’une fumée noire de suie, avant d’exploser et de briser les vitraux. Des cris désespérés et des clameurs déchirantes s’élèvent sous les voûtes sonores de la vieille église, fusent au dehors et portent leur lugubres échos jusque dans les villages des alentours. Des mères saisissent leurs enfants, les étreignent farouchement, et dans un geste d’ultime défense, d’autres protègent avec leur corps leurs bébés, frêles petits êtres, à peine entrés dans la vie (...). La fumée pique et rougit les yeux, assèche les muqueuses, devient suffocante. Elle est tellement dense que tous ces êtres s’agitent comme des fantômes. Les poumons étouffent, et semblables à des pantins désarticulés, des enfants tombent, se redressent et chancellent, pour ne plus se relever (...).

La porte de l’église s’entrouvre brusquement. Les tueurs à l’affût braquent leurs armes automatiques dans la fumée qui reflue sur eux, et ils tirent précipitamment, à l’aveugle des rafales de mitraille (...). Les barbares implacables sont là, devant toutes les issues du sanctuaire, déchargeant leurs armes, sans pardon, sans rémission (...).

Puis, les soldats transportent les chaises, les bancs, des voitures de bébés, apportent des fagots, des chargements de paille et de foin. Ils confectionnent l’immense bûcher (...). Puis le feu est mis, vraisemblablement à l’aide de pastilles incendiaires. Il est jeté sur les combles, dans le clocher, allumé à l’intérieur et il gagne simultanément tout l’édifice (...).

Au milieu du foyer géant, des pétillements des matériaux et du bois, la dilatation des métaux se tordant dans des torrents de flammes, des gerbes d’étincelles sont projetées haut dans le ciel. Puis des langues de feu géantes s’élèvent et s’allongent comme de titanesques serpents. La fumée dégorge en flots bouillonnants et tumultueux.*

 

*Pierre POITEVIN, dans l’enfer d’Oradour – 1945

La mort viendra, petit à petit, délivrer les enfants, les femmes et leurs bébés, du supplice abominable des flammes, mettant ainsi fin à l’ultime et macabre requiem d’agonies de 450 âmes piégées et torturées dans la petite église par des bourreaux enivrés de sauvagerie.

Les S.S. se déchaînaient, parcourant le village, la mitraillette et le revolver à la main commettant les pires méfaits. Combien de drames obscurs n’ont eu d’autres témoins que leurs odieux auteurs ! Les cadavres gisaient partout dans les rues, les équipes de secours trouvant dans diverses habitations des corps en cendre de personnes piégées par les flammes, ainsi que quelques vieillards impotents et paralytiques brûlés vifs en leur propre foyer. Les restes calcinés de cinq personnes ont été recueillis dans le four du boulanger Bouchoule. De même, la découverte d’un tronc humain dans un étouffoir à braise laisse libre cours à de nombreuses suppositions. Il a été aussi découvert des cadavres dans le puits de la ferme de l’Auze mais aucune douille n’a été trouvée et aucune trace de balle n’a été décelée à proximité ; il a été supposé que les malheureux y ont été enfouis vivants. Chaque coin de rue était le théâtre d’une nouvelle atrocité, l’horreur habitait Oradour.

Les S.S. ont fait acte de barbarie, de cruauté ... dont seules sont capables les plus féroces bêtes sauvages des tréfonds de la jungle !

Après avoir tué 642 personnes, dont 190 hommes, 247 femmes et 205 enfants, les S.S. pillent le village qu’ils incendient ensuite méthodiquement.

La chasse à l’homme se poursuit jusqu’à la nuit autour d’Oradour, dans le cimetière, dans les haies, dans les labours ...

Il y avait encore une chose que les S.S. savaient assurément : vers sept heures du soir va arriver le tramway départemental, ramenant des gens du pays qui sont allés à Limoges le matin pour divers motifs, et quelques Limogeois (vieux français) qui viennent passer quarante-huit heures à la campagne. Les S.S. arrêtent le convoi avant le pont de la Glane près de Puy Gaillard. Terrorisant les voyageurs, ils les divisent en deux groupes : habitants d’Oradour (une vingtaine environ), et étrangers à cette localité. La deuxième catégorie va revenir à Limoges, après avoir été abreuvée de menaces, mais sans savoir que, outre l’incendie qu’ils voient, la tuerie a complété affreusement le désastre.

Pour les voyageurs originaires d’Oradour, sera-ce la mort ? Conduits par un détour au poste de commandement, à l’entrée du chemin venant du village des Bordes, alignés devant une palissade, une mitraillette braquée sur eux, ils entendent les Allemands échanger des plaisanteries et même en adresser aux femmes (...).

Aux questions qu’on ose leur poser en tremblant sur le sort de la population, on n’obtient qu’une seule réponse : "Kaputt ! Tous kaputt !"

Après trois heures d’attente, ils apprennent qu’ils sont libres ; mais il leur est interdit d’entrer dans Oradour et ordonné de s’éloigner rapidement. Ils se dispersent, désespérés, pour demander asile aux hameaux des environs. Ils survivent, sans savoir pourquoi. Et en effet qui expliquera la grâce qui fut fait à ceux-là, à ceux-là seuls ? Pitié ou lassitude ? Absence de consigne précise pour un cas spécial ? Ces voyageurs déclarèrent en effet au commandement que, n’étant pas domicilié dans Oradour, ils venaient pour voir leurs familles. Un sous-officier, qui parlait correctement le français, leur dit alors : "Vous pouvez dire que vous avez de la chance".

La nuit tombe, les flammes éclairent l’agonie d’Oradour. La surexcitation des S.S. va sombrer dans des ripailles et des beuveries précipitées. Le village était riche en volailles et lapins, chaque maison avait quelques provisions en réserve (...). On a relevé un fait précis : la présence de dizaines de bouteilles de vins vieux et de champagnes récemment vidées, dans une dépendance de la maison de François Dupic, que les Allemands incendièrent le lendemain matin au moment de leur départ.*

Au lendemain du massacre, il ne sera dénombré qu’une quarantaine de rescapés : cinq hommes sortis des granges, une femme miraculée de l’église, un jeune écolier lorrain, ainsi que quelques personnes qui ne s’étaient pas rendues au rassemblement, cachées çà et là dans le village, apeurées et terrorisées.

Après le sacrifice de tant d’êtres chers, seuls cinquante-deux corps ont pu être identifiés ; les visages des suppliciés portaient les stigmates de la douleur figés dans la mort, prouvant ainsi les souffrances abominables, tant physiques que morales, infligées à ces êtres innocents.

Le deuil, rendu impossible par l’anonymat dans lesquelles avaient été plongées les victimes, les survivants ont gardé depuis lors, comme au premier jour, leurs souffrances indicibles.

 

* Franck DELAGE – Oradour ville martyre - 1945


Le KL-Natzweiller au Struthof, le seul camp de concentration français !

Le camp du KL-Natzweiler au Struthof est le seul camp de concentration installé sur le territoire français (avec des chambres à gaz et un four crématoire). Il a été ouvert le 1er mai 1941 dans ce qui était alors l'Alsace annexée et qui, entre 1941 et 1945 a tout de même supprimé 22 000 êtres humains !
Courant de l'été 1970, alors que j'effectuais mon service militaire en Allemagne, à Rastatt, notre capitaine eut cette géniale idée, pour mettre en marche notre devoir de mémoire, de nous emmener voir et visiter ce camp de concentration. La visite était assurée par un ancien détenu, et rien que d'évoquer sa personne, j'en ai toujours des frissons, tant son récit au cours de cette visite, tiré de son vécu, m'a marqué à jamais sur la barbarie orchestrée par le Nazisme.

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Cérémonie commémorative des 21 et 22 juin 2014 sur le site de l’ancien camp de Natzweiler
Le camp du KL-Natzweiler au Struthof est le seul camp de concentration installé sur le territoire français, avec des chambres à gaz et un four crématoire.
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La Maison d'Oradour

La Prade

9 rue du Champ du Bois

87520 ORADOUR-SUR-GLANE

Cette maison a été rachetée par la Communauté de Communes Vienne-Glane. et est en cours d'aménagement

Pour plus de renseignements - Tél. : 05 55 02 14 60

 

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Centre de la mémoire

L'Auze

BP 12

87520 ORADOUR-SUR-GLANE

Tél. : 05 55 43 04 30

Fax : 05 55 43 04 31

Email : sandra.gibouin@oradour.org

Site web : www.oradour.org


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Centre européen du résistant déporté - Site de l'ancien camp de Natzweiler

ONACVG (Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre)

Route départementale 130

67130 NATZWILLER

Accueil : 03 88 47 44 67

Service pédagogique : 03 88 47 44 52

Réservations de groupes : 03 88 47 44 57

Direction : Madame Frédérique Neau-Dufour au 03 88 47 44 51

Fax : 03 88 97 16 83

Email : info@struthof.fr

Site web : www.struthof.fr


Chicken's house
Maison Poulet

Cette photo rend hommage à mes parents et grands-parents, dont la triple activité commerciale de

"coiffeur-bar-restaurant" constituait, à l'époque, un univers de convivialité inégalable et jamais égalé !