Plus de 10 000 photos à trier pour extraire une sélection de 171 clichés reflétant au mieux les parcours culinaire et touristique de cette année 2013. Au final, ce sont entre 120 et 130 photos (je n'ai pas réussi à toutes les compter) qui ont été assemblées pour créer cette carte de vœux 2014, un petit travail de patience ...
Bonne année à toutes et à tous !
Petit message adressé aux artisans de bouche, et plus, qui m'ont fait l'honneur de m'accueillir et parfois de m'accorder quelques minutes de leur temps pourtant précieux, si le cœur vous en dit, essayer de vous retrouver (têtes ou plats) !
Cela faisait un bail que je voulais m'arrêter dans Valençay pour découvrir notamment les magnifiques œuvres en pastillage et en sucre soufflé de Jacky Chichery exposées dans une salle annexe de sa pâtisserie. Pas de chance en ce 2 janvier 2014, madame Chichery m'a déclaré que ladite salle était occupée pour faire des chocolats. Ce n'est donc que partie remise pour admirer le Château de Valençay, la Caravelle de Christophe Colomb, des bustes d'hommes célèbres ou encore le Camion citerne d'Hubert Sinson !
Pour tester la qualité pâtissière de cette maison, je m'en suis remis à une Bûche griottine (Douceur griottine, mousse chocolat blanc et praliné craquant griotte). C'était bien fait, agréable au niveau des textures mais légèrement écœurant (certainement dû au chocolat blanc). La prochaine fois, ce sera les gâteaux qui feront l'objet de mes choix. Et pourquoi pas La pyramide de Valençay composée d'une génoise nature, mousse au chocolat noir et griottes au Grand Marnier, un bel hommage doucereux au fromage de Talleyrand.
Dernière précision au sujet de Valençay. C'est la seule ville française dont le patronyme soit lié à deux AOC/AOP, soit Valençay AOC pour le vin et Valençay AOP pour le fromage.
Pâtisserie Jacky CHICHERY
21 rue du Château
36600 VALENÇAY
Tél. : 02 54 00 12 13
Fax : 02 54 00 06 12
Ouvert du mardi au samedi de 7 h 00 à 19 h 00 et le dimanche de 7 h 00 à 18 h 00
Email : jacky.chichery@orange.fr
Site web : www.patisserie-chichery.com
Même si les escapades gourmandes de ce mois de janvier vont être quelque peu clairsemées, pas question de rester inactif au niveau des vidéos. Pour cette première de 2014, je reviens sur le Neuvième Art, le restaurant de Christophe Roure, MOF 2007, situé à Saint-Just-Saint-Rambert. Quand on connaît la cuisine de Jacques Décoret, MOF 1996, je continue à me demander comment un confrère, au liseré bleu-blanc-rouge de surcroit, peut pomper des idées culinaires en toute impunité et surtout récolter une deuxième étoile promise longtemps au virtuose de Vichy et que celui-ci attend toujours.
J'illustre cette vidéo du commentaire que j'avais posté à cette époque sur le site du BG, et qui avait, comme d'habitude, suscité pas mal de remarques de la part de quelques imbéciles qui le polluaient.
Ce "Neuvième Art" ne manque pas d’atouts : un cadre moderne et accueillant où l’ardoise domine, une carte (sur ardoise bien sûr) très courte, gage de fraîcheur des ingrédients, une cuisine contemporaine et créative, des présentations originales et travaillées, une qualité irréprochable des produits mis en œuvre et un service agréable, disponible et à l’écoute (sommelier très disert et passionné par son métier). Dans le menu à 60 € 00 choisi Pour ces agapes, j’ai bien aimé le Gâteau de crabe et avocat coiffé d’une émulsion au concombre et accompagné de 2 gressins au parmesan et les Deux billes de gastéropodes panés et frits. Idem pour la Crème de persil en éprouvettes, trois préparations servies en amuse bouche.
Par contre, je n’ai pas été conquis pour l’entrée, une association de Foie gras de canard (des cubes d'environ 2 x 3 x 3 cm), de fraise et de vanille en flanby. En plus, je n’ai pas compris ce que pouvait apporter la "poudre claquante", à déguster à part, déposée dans une petite boîte plastique.
Je ne connaissais pas le Fin Gras du Mézenc (une AOC bovine de 2006 basée sur au moins 4 races engraissées à l’herbe ou au foin, dont les animaux sont abattus entre le 1er février et le 31 mai). Cette viande est très tendre et goûteuse. La queue assaisonnée aux herbes et présentée dans un os à moelle (au présentoir trop instable) qui l’accompagne est extraordinaire. Mais j’aurais aimé avoir un peu plus que les deux ridicules parallélépipèdes rectangles (2 x 1 x 7 cm à vue de nez). Le plateau de fromages présentait une douzaine de variétés laitières très bien affinées ... et aux parts copieuses. L’avant dessert, un Gâteau de semoule verveine au cœur crémeux de citron accompagné d’une sucette au parfum de citron et verveine (parfumée d’une flagrance aux huiles essentielles) était ludique et excellent. Comme dessert, la Madeleine pistache (minute), accompagnée de fruits des bois, d’une pannacotta, barbe à Papa et d’un bâton glacé framboise, était moelleuse et fondante, mais elle avait surtout le vrai goût de la pistache (pas celui de l'amande amère).
Si je suis satisfait par la grande qualité de ce déjeuner du 26 juin 2008, par contre j’ai été très déçu par le côté lilliputien des quantités servies, y compris pour les vins au verre (quantité non précisée, mais guère supérieure à 9 cl) dont les prix, comme les vins de la carte d'ailleurs, ne sont pas très tendres. Comptez donc, avec 5 vins au verre et 2 cafés, 175 € 50 pour 2. L’étoile BG est méritée et pourrait même être doublée, si la générosité était aussi au rendez-vous.
Après trois projets de restructuration de leur restaurant dans la région stéphanoise qui ont échoué, le restaurant de Christophe Roure vit ses derniers mois d'activités (le dernier service se fera le 22 mars 2014) dans cette cité de la Loire dont apparemment les 15 000 âmes ne sont pas suffisantes pour le faire vivre.
Nati et Christophe Roure ont en effet acquis le restaurant de viandes "Le Charolais" (d'une surface de 200 m2) dans le 6e arrondissement de Lyon, près des Brotteaux, très précisément au 173 de la rue Cuvier. Le Neuvième Art doit donc rouvrir ses nouvelles portes lyonnaises fin avril, début mai, avec comme objectif pour le chef aux liserés tricolores, l'obtention d'une troisième étoile !
Reste qui sa cuisine est toujours aussi peu généreuse, et même si Christophe Roure envisage la mise en place d'un menu d'affaires à moins de 40 € 00, je pense sincèrement qu'il aura du mal à se faire une place dans la ville emblématique de la culture culinaire française, dont l'opulence n'est pas une légende. D'autre d'ailleurs, à l’ego tout aussi surdimensionné, s'y sont cassés "Le Bec" !
PS : une dernière précision à propos de l'adresse de ce Neuvième Art qui fait référence au 19 mars 1962, c'est la date de proclamation du cessez le feu de la guerre d'Algérie par le Général Ailleret.
Le Michelin 2015 a attribué 2 étoiles au nouveau restaurant de Christophe Roure
Le Neuvième Art
Nati & Christophe ROURE
Place du 19 mars 1962
42170 SAINT-JUST-SAINT-RAMBERT
Tél. : 04 77 55 87 15
Fax : 04 77 55 80 77
Email : le.neuvieme.art@wanadoo.fr
Site web : www.leneuvièmeart.com
Jusqu'au 22 mars 2014
Le 8 février 2001, FR3 a diffusé "Secrets de cuisine", un film de Frédéric Laffont consacré à Bernard Pacaud. Ce documentaire retrace l'itinéraire tourmenté de ce cuisinier triplement étoilé depuis 1986. Une enfance en Bretagne assez chaotique entre ses parents qui se déchiraient, un passage au début des années 60 à l'orphelinat de Lyon où la mère Brazier employait des jeunes du foyer pour faire la vaisselle, son arrivée dans les années 70 chez Claude Peyrot sont autant de souvenirs et de fractures que Bernard Pacaud nous fait vivre et revivre, certains avec beaucoup d'émotions, voir quelques larmes. Ce documentaire nous fait aussi pénétrer dans les coulisses de l'Ambroisie, le restaurant de Bernard Pacaud situé sous les arcades de la place des Vosges à Paris. Du simple épluchage d'une pomme au nettoyage des fourneaux en passant par le tintement des verres et des couverts rangés dans les tiroirs sans oublier le montage de la fameuse Tourte de canard, le contenu de cette émission me donnera l'envie de découvrir la cuisine de cet homme à la sensibilité à fleur de peau, une sensibilité qui se retrouve aussi dans Spero lucem, la musique d'accompagnement de Jean-Philippe Goude dont je suis devenu un inconditionnel. Cette émission sera aussi à l'origine de deux fortes amitiés, la première avec Louis-Bernard Puech à Calvinet, la seconde avec Véronique & Jean-Paul Abadie à Lorient.
Le DVD du film de Frédéric Laffont illustrant la cuisine de Bernard Pacaud est toujours disponible aux Éditions Montparnasse (www.editionsmontparnasse.fr) au prix de 16 € 00 + port (2 € 90).
Dans cet enchantement des papilles, il ne faut surtout pas oublier le service, dirigé par Pierre, un maître d'hôtel d'exception, d'une courtoisie et d'une disponibilité rare. Il n'est nullement nécessaire de le solliciter, il devine vos souhaits, et même les anticipe. Ce sera le cas notamment avec la remise d'un agrémenté d'une délicate attention, tout spécialement pour l'anniversaire de mon épouse. La grande classe ! Ce soir-là, tout s'est déroulé comme dans l'extraordinaire hommage télévisuel concocté par Frédéric Laffont. Le seul frein à cette mémorable partition culinaire a été celui de l'addition, près de 3000 F pour 2, ce qui n'est pas à la portée de la bourse du commun des mortels. Mais c'est peut-être aussi ce qui fait le charme de l'Ambroisie, savoir profiter d'un moment rare, unique, savoir qu'on ne pourra pas y revenir chaque jour, chaque mois, chaque année, voire même un jour !
L'Ambroisie
Bernard & Mathieu PACAUD
9 place des Vosges
75004 PARIS
Tél. : 01 42 78 51 45
Fermé dimanche et lundi
Email : ambroisie.paris @ gmail.com
Site web : www.ambroisie-paris.com
Si mes premières truffes fraîches ont été dégustées chez Bernard Robin sous la forme d'une "Soupe façon VGE", c'est à Alexis Pélissou que je dois ma première initiation le 17 février 2000 à un repas "Truffe", un dîner parachevée le lendemain d'une seconde expérience chez Gilles Marre en son Balandre à Cahors.
Sauf empêchement de dernière minute, une petite descente dans le Quercy est programmée fin février 2014, avec pour le mardi 25, une bonne demi journée à passer au Gindreau, histoire de redécouvrir le "diamant noir" sous différentes versions (en brunch, au marché aux truffes de Lalbenque et en cavage). Cette nouvelle virée gourmande me donne l'occasion de revenir sur le chef historique et emblématique de ce restaurant, Alexis Pélissou, qui durant 40 ans en a tenu les rênes, décrochant en 1991 l'étoile Michelin après être passé par l'étape du R. Il a passé la main l'été dernier à Pascal Bardet, membre de "l'écurie Ducasse" durant 18 ans, dont 5 années comme chef du Louis XV à Monaco, le 3 étoiles de la principauté.
Cette vidéo retrace donc cette première expérience dès plus concluante et permet de revoir Alexis Pélissou ainsi que son sommelier Robert Gassiloud, dont le physique à la Peter Ustinov et sa faconde quand il parlait des fruits de Bacchus et du "Cahors" en particulier, engendraient de mémorables moments d'échanges vineux et conviviaux.
Le Gindreau (Version "An 2000")
Martine & Alexis PELISSOU
SAINT-MEDARD
46150 CATUS
Tél. : 05 65 36 22 27
Fax : 05 65 36 24 54
L'histoire de Frédérique et Lionel Hénaff (Fré & Lio comme les appelaient très affectueusement Véronique Abadie) aux Sables Blancs de Concarneau est enfin terminée et c'est tant mieux ...
Et pourtant, quand un après-midi d'août 2012, Frédérique m'avait appelé pour me confier que la Roseraie de Bel-Air de Pluguffan, c'était fini et qu'ils allaient tenter une nouvelle aventure aux Sables Blancs de Concarneau, l'enthousiasme vibrait très fort dans ses cordes vocales. Elle ne tarissait pas d'éloges sur les Le Gall, un couple très sympa qui fréquentait souvent la Roseraie et dont le mari était auparavant dans la grande distribution. Ce dernier détail n'était fait pas pour me rassurer, connaissant trop bien les gens de ce milieu. Mais après tout, Jean-Claude Le Gall était peut-être une exception, alors pourquoi pas.
Si j'en crois la sphère des cuisiniers bretons, les relations se seraient très vite tendues entre eux. En effet, dès mai 2013, Frédérique Hénaff a accepté une "rupture conventionnelle", certains me disant, en off, qu'il s'agissait plutôt d'un "licenciement avec le sourire".
Très vite, ce fut au tour de Lionel qui sera en arrêt de travail courant septembre 2013. Quelle ne fut donc pas alors ma stupeur quand début octobre 2013, j'ai découvert sur la page Facebook des Sables Blancs, la mention "Notre chef Lionel Hénaff vous propose sa nouvelle formule déjeuner à 16 € 50". Je n'ai pas pu m'empêcher de poser cette question "Vous êtes bien sûr que le chef en photo est bien en cuisine en ce moment ? Autrement c'est de la publicité trompeuse !". Il parait que cette interrogation n'a pas du tout été du goût du propriétaire des lieux, qui ne jurait que par l'intervention de ses avocats. Finalement, apparaîtra cette réponse dans Facebook, "Auriez-vous une information que nous ignorons ??" (Cf. ci-dessous), preuve d'une hypocrisie sans "é ... gall" !
Ce n'est que début janvier 2014 que cette bien triste histoire a trouvé son épilogue avec le licenciement de Lionel Hénaff. Toutefois, durant ces derniers mois, les Le Gall n'ont pas manqué de communiquer au travers de plusieurs médias. Presse locale (Ouest-France et Le Télégramme) et même nationale (Gala !), numérique le 19 janvier 2014, dans le blog Les Pieds dans le Plat de Gilles Pudlowski, pour présenter leur nouveau chef William Lamotte, passé notamment par le Mirazur de Mauro Colagreco, laissant même écrire, sans d'ailleurs le démentir, dans Le Télégramme (Cf. ci-dessous) que celui-ci était en poste au Nautile depuis septembre 2013 ! Un comble ... de mauvaise foi !
Comme Olivier Roellinger, le cursus de Michel Trama est atypique. Ancien plongeur sous-marin au Club Med et ancien étudiant en Arts déco au sein de l’Atelier d’Ingres à Montparnasse, c'est grâce à son épouse qu'il décide de s'orienter vers les plaisirs culinaires. En 1974, le couple ouvre leur premier bistrot "Sur le pouce" rue Mouffetard à Paris. En 1978, un coup de cœur les conduit jusqu’à Puymirol où ils créent l'Aubergade. Première étoile en 1981, la deuxième en 1983 et la consécration suprême avec la troisième en 2004 perdue en 2011.
Le 22 mai 2003, nous découvrions cette maison et voici la missive que j'adressais alors au Bottin Gourmand, ancienne formule, la vraie :
"Dommage que le sas d'entrée ne soit pas muni d'un détecteur de présence, car durant pratiquement 5 minutes, il n'y avait personne pour nous accueillir. Certes, il était 12 h 55, mais nous avions pris malgré tout la précaution préalable de prévenir que nous aurions 20 à 25 minutes de retard par rapport aux 12 h 30 prévus, dégustation chez Élian Da Ros oblige. Dommage aussi que les prix de certaines des prestations proposés ne soient pas indiqués sur la carte de l'extérieur mais aussi sur celle présentée au client. Mes critiques s'arrêteront là, car pour le reste, et surtout la cuisine de Michel Trama, présent d'ailleurs ce 22 mai, rien à redire. Elle est bien à la hauteur de sa réputation et des 3 * accordées par le BG, le dessert constituant même un moment particulièrement somptueux de l'extase sucrée.
Pour le service des vins, la maison dispose d'un jeune sommelier, natif de Touraine, passé par la Pyramide à Vienne. Il s'est totalement adapté à sa terre d'accueil en intégrant parfaitement l'exubérance verbale des "genses" du Sud-Ouest. Son annonce, avec un aplomb et un sérieux exemplaire, de déguster jusqu'à 500 vins par jour à Vinexpo m'a laissé pantois ... et dubitatif ! Par contre, pour les trois qu'il nous avait choisis en accompagnement de notre repas, leur dégustation avaient certainement nécessité un peu plus de la minute d'attention moyenne accordée lors de ses "dégustations marathon". Pour l'apéritif, ce fut un pétillant d'Italie, léger et rafraîchissant, qui a ravi mes papilles. Pour le Homard en vinaigrette d'épices douces, petites céréales à la mangue de mon épouse et pour mes Grosses crevettes, le Chablis était parfait. Pour accompagner le Hamburger au foie gras, plat d'une très forte concentration grâce à son jus de canard corsé, le Côtes de Duras du Domaine Mouthes le Bihan (à l'époque peu connu), dense et soyeux, mérite tous mes compliments, un vin dans le style de ceux élaborés par Élian Da Ros. Il me restait encore une petite place pour le dessert, et bien que je sois un opposant farouche de la nicotine, je n'ai pas pu résister à l'appel du Double corona et de sa feuille de tabac au poivre, un dessert qui marquera à jamais ma mémoire culinaire (Ah la divine alchimie du croquant de la nougatine et de la crème fouettée au café et whisky !). Après une telle envolée des saveurs, j'étais comme sur un nuage de béatitudes, nuage dont je suis très vite redescendu à cause de l'épreuve du "mur des senteurs", un véritable fiasco olfactif".
L'Aubergade
Maryse & Michel TRAMA
52 rue Royale
47270 PUYMIROL
Tél. : 05 53 95 31 46
Fax : 05 53 95 33 80
Email :
Site web :
Le palmarès des Bib Gourmand (menu à moins de 31 € 00 en province et moins de 35 € 00 à Paris) du Guide Michelin 2014 vient de tomber. Au total ce sont 651 restaurants sélectionnés partout en France dont 110 nouveaux.
Pour la région Centre, pas beaucoup de révolution à signaler. Un seul nouveau, "Le Cygne" au Blanc (36) et une seule suppression, "La Deuvalière" à Tours qui le perd (lors de ma visite en juillet 2013, le menu de ce restaurant était 1 € 00 au-dessus de la limite des 31 € 00 fixée par le Michelin et j'en avais d'ailleurs fait état).
Pour les étoilés, il faudra attendre le 24 février 2014.
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Montanges
Moustiers-Sainte-Marie
Cannes/Le Cannet
Carros
Mougins
Nice
Nice
Nice
Le Rouret
Vence
Charleville-Mézières/Montcy
Pamiers
Bar-sur-Seine
Leucate
Narbonne
Narbonne
Sallèles-d'Aude
Laguiole
Arles
Bayeux
Bernières-sur-Mer
Deauville
Falaise
Honfleur
Lisieux/Coquainvilliers
Ouistreham
Mornac-sur-Seudre
Saujon
Brive-la-Gaillarde
Dijon
Dijon
Meursault
Nuits Saint-Georges
Pléneuf Val André / Le Val-André
Evreux
Nonancourt
Crozon/Le Fret
Morlaix
Saint-Guénolé
Toulouse
L'Isle-Jourdain
Bordeaux
Bordeaux
Le Blanc
Aoste
Les Deux-Alpes
Grenoble
Tencin
Dôle
Roquefort
Saint-Bonnet-le-Château
Violay
Le Puy-en-Velay
Puymirol
Angers
Cherbourg-Octeville
Auberge Lentaise
Auberge au Vieux Meillonnas
L'Auberge du Pont des Pierres
Les Santons
Bistrot
St-Sauveur
La Forge
L'Amandier de Mougins
Comptoir du Marché
La Méranda
Les Pêcheurs
Bistro du Clos
La Farigoule
Notre-Dame L'Auberge du Laminak
Deymier
Le Val Moret
35 B
Petit Comptoir
La Table des Cuisiniers Cavistes
Les Ecluses
Gilles Moreau
Bistro à Côté
La Rapière
L'As de Trèfle
La Flambée
La Fine
Fourchette
La Fleur de Sel
Sogni d'Italia
La Table d'Hôtes
Les Basses Amarres
Le Ménestrel
En Cuisine
DZ' Envies
So
Le Chevreuil
Le Chef Coq
Le Sub
La Gazette
Relais du Vieux
Château
Hostellerie de la Mer
L'Estaminet
Sterenn
Le Bibent
L'Echapée Belle
Une Cuisine en Ville
Dubern - Bistrot Gourmand
Le Cygne
Au Coq en Velours
Le Raisin d'Ours
La Brasserie du Fantin Latour
La Tour des Sens
Grain de Sel
Le Saint-Vincent
La Calèche
Loïc Picamal
Bambou et Basilic
La Poule d'Or
Le Petit Comptoir
Le Vauban
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Hambye/Abbaye
Reims
Delme
Lille
Le Pin-au-Haras
Douai/Brebières
Clermont-Ferrand / Lempdes
Font Romeu
Laroque-les-Albères
Prats-de-Mollo-la-Preste
Villefranche-de-Conflent
Feldbach
Illzach
Kaysersberg
Kaysersberg
Ribeauvillé
Rosenau
Anse
Lyon
Lyon
Lyon
Lyon
Lyon/Villeurbanne
Saint-Maurice-de-Satonnay
Annecy
Sixt-Fer-à-Cheval
Paris
Paris
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Paris
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Paris
Paris
Paris
Aumale
Dieppe
Dieppe/Neuville-lès-Dieppe
Yerville
Gaillac
Valence d'Agen
La Cadière-d'Azur
Saint-Raphaël
L'Isle-sur-la-Sorgue
Vaison-la-Romaine
Noirmoutier-en-l'Ile/Ile de Noirmoutier
La Roche-sur-Yon
Les Sables-d'Olonne/Château-d'Olonne
Levallois-Perret
Levallois-Perret
Ville d'Avray
Auberge de l'Abbaye
Éveil des Sens
A la XII Borne
La Cense
La Tête au Loup
Air Accueil
B2K6
La Chaumière
Côté Saisons
Bellevue
L'Odyssée
Cheval Blanc
La Bistronomie
La Vieille Forge
Winstub
Au Relais des Ménétriers
Au Lion d'Or
Au Colombier
Le Bistot des Voraces
Les Saveurs de Py
Balthaz'art
La Table 101
33 TNP
Auberge des Grenouillats
Le Denti
Le 27
La Laiterie Saint Clotilde
Bistrot Belhara
Les Affranchis
Les Canailles
La Régalade Conservatoire
Il Goto
L'Essentiel
Le Pario
Le Petit Verdot du 17 ème
Miroir
Villa des Houx
Bistrot du Pollet
Auberge du Vieux Puits
Hostellerie des Voyageurs
Vigne en Foule
L'Entracte
Le Bistrot de Jef
Les Voiles
La Balade des Saveurs
Bistro du O
Le Grand Four
Le Saint-Charles
La Ferme de Villeneuve
L'Audacieux
Le Bistrot d'Oscar
Le Café des Artistes
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Thoissey
Moustiers-Sainte-Marie
Briançon
Beuil
Mandelieu/La Napoule
Roure
Tende
Vence
Vence
Annonay
Pamiers
Troyes/Pont-Sainte-Marie
Limoux
Deauville/Touques
Vic-sur-Cère
Le Gua
Brive-la-Gaillarde
Ajaccio
Beaune
Dijon/Chenôve
Pléneuf-Val-André
Trégastel
Saint-Vallier
Bourth
Lyons-la-Forêt
Nogent-le-Roi
Crozon
Fouesnant/Cap Coz
Pont-Aven
Port-Manech
Muret
Lannepax
Bordeaux/Bouilac
Ferrières-les-Verrières
Châteauroux
Tours
Villars de Lans
Lons-le-Saunier/Courlaoux
Port-Lesnay
Montrond-les-Bains
Roanne
Beauzac
Chassignol
Le Puy en Velay
Saugues
Pontchâteau
Lorris
Limogne-en-Quercy
Côté Saône
La Treille Muscate
Le Pêché Gourmand
L'Escapade
Les Bartavelles
Auberge le Robur
Les Mélèzes
Le Vieux Couvent
La Litote
Marc et Christine
Restaurant de France
Bistro du Pont
L'Odalisque
L'Orangeraie
Bel Horizon
Le Moulin de Châlons
Bistrot Chambon
A Nepita
Koki
Auberge du Clos du Roy
Au Biniou
Le Macareux
Le Bistrot d'Albert
Auberge Chantecler
Le Grand Cerf
Relais des Remparts
Le Mutin Gourmand
Belle-Vue
Sur le Pont
Du Port et de l'Aven
La Villa
Les Caprices d'Antant
Café de l'Espérance
La Cour Mas de Baumes
La Maison de la Marine
Jeux 2 Goûts
La Deuvalière
Les Trentes pas
L'Epicurien
Le Bistrot Pontarlier
Carré Sud
Le Central
L'Air du Temps
Auberge de Chassignolles
Comme à la Maison
La Terrasse
Le 11
Guillaume de Lorris
Au Rince
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Villefort
Sainte-Menehould
Steenvoorde
Tourcoing
Bellême
Salies de Béarn
Tarbes
Reipertswiller
Saulxures
Colmar
Muhlbach-sur-Munster
Lyon
Lyon
Buxy
Châlons-sur-Saône
Fleurville/Mirande
Mâcon
Remigny
Tournus/Le Vilars
Guecelard
Luché-Pringé
Le Mans
Chamonix/Praz de Chamonix
La Chapelle Abondance
Saint-Gervais-les-Bains
Thonon-les- Bains/Anthy
Paris
Paris
Paris
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Source AFP
Le restaurant de Heston Blumenthal fermé après une infection à la gastro-entérite !
Le Dinner, deux étoiles au Michelin, sera fermé pour une semaine. Le chef britannique Heston Blumenthal a dû prendre cette décision à la suite d'un virus de grippe intestinale qui a infecté 24 clients, ont indiqué dimanche les autorités sanitaires locales. Le célèbre chef, adepte de la cuisine moléculaire, avait déjà dû fermer pendant deux semaines en 2009 son restaurant The Fat Duck (trois étoiles), situé à Bray, à l'ouest de Londres, après que des clients avaient également été victimes d'un "norovirus". Le norovirus est une cause fréquente de gastro-entérites, provoquant vomissements et diarrhées.
Les autorités du quartier londonien de Westminster ont indiqué que 24 convives et 21 membres du personnel avaient été malades dans cet établissement, classé septième meilleure table de la planète dans le dernier palmarès du magazine Restaurant.
Des tests ont montré cette semaine la présence du norovirus au restaurant Dinner à l'hôtel Mandarin Oriental, situé dans le quartier de Knightsbridge, a indiqué James Armitage, chargé de la sécurité sanitaire au conseil de Westminster, estimant que le restaurant avait agi de façon "responsable" en décidant de fermer temporairement. Sur son site internet, Dinner indique qu'il restera fermé pendant une semaine à partir de ce dimanche. Le restaurant a présenté ses excuses aux personnes dont les réservations ont été annulées et a indiqué qu'il prenait "toutes les mesures de précaution nécessaires pour protéger (ses) clients".
500 clients malades en 2009
Heston Blumenthal a expliqué dans une interview au Mail on Sunday que cette décision de fermeture avait été motivée par le précédent survenu au Fat Duck. "Je pécherai toujours par excès de prudence", a déclaré le chef de 47 ans. "Mon but a toujours été de rechercher la perfection en cuisine et de stupéfier nos clients avec des sensations gustatives au-delà de leur imagination, plutôt que de les exposer au risque d'endurer deux jours pénibles de nausées", a-t-il dit. En 2009, Blumenthal s'était vu reprocher d'avoir réagi trop lentement à l'épisode de norovirus au Fat Duck. Plus de 500 clients avaient alors indiqué être tombés malades et les services sanitaires avaient imputé l'intoxication à des fruits de mer contaminés ou mal cuits.
Il y a un an, le restaurant Noma à Copenhague, élu meilleure table du monde en 2010, 2011 et 2012, avait aussi été touché par un norovirus, qui avait intoxiqué 63 clients.
Périco Légasse avait poussé un gros coup de gueule il y a quelques mois sur tous ces restaurants (heureusement pour notre patrimoine culinaire, situés à l'étranger !) arrivant chaque année en tête du classement établi par le journal anglais "Restaurant" pour désigner les 50 meilleurs restaurants du monde. J'attends avec impatience sa réaction, que j'ai sollicitée sur son compte Facebook.
CUISINE MOLÉCULAIRE : TROIS ÉTOILES MICHELIN POUR LE NOVOVIRUS DE LA TOURISTA
Amis gastronomes, à vos gardes, la sale bête est dans l'éprouvette !
Cela pourrait relever du gag mais l'on bascule dans le morbide. Le chef anglais Heston Blumenthal s’est vu contraindre de fermer le restaurant Dinner, qu'il dirige pour le compte de l'hôtel Mandarin Oriental, à Londres, suite à l’intoxication de 24 clients ayant dû être hospitalisés. Version officielle, un novovirus* se serait introduit dans les cuisine provoquant une épidémie de gastroentérite. Tiens donc, encore un novovirus ? Pourquoi cette bestiole récidive-t-elle si souvent dans des établissements étoilés au guide Michelin adeptes de la cuisine moléculaire ?
Déjà en 2009, Heston Blumenthal avait du fermer plusieurs semaines son restaurant The Fat Duck, à Bray on Thames, après que 527 clients aient été hospitalisés pour intoxication. Après trois mois de recherche, les enquêteurs des services de santé avaient conclu à un "novovirus" inidentifiable. Classé trois étoiles au guide Michelin et lauréat du concours international organisé par revue britannique The Restaurant Magazine pour le compte de l’eau minérale San Pellegrino, filiale de Nestlé, qui désigne chaque année les 50 meilleurs restaurants du monde, on s’étonne qu’un établissement de cette catégorie soit si négligent sur les normes d’hygiène en cuisine.
Curieuse coïncidence, le restaurant Noma, du chef René Redzepi, à Copenhague, lui aussi étoilé au guide Michelin, et lui aussi consacré meilleur restaurant du monde au concours San Pellegrino en 2010, 2011 et 2012, était contraint de fermer ses portes en février 2013 suite à l’intoxication de 69 clients. Motif officiel, un novovirus avait contaminé la cuisine suite "à la négligence d’un employé qui n’avait pas bien lu les consignes d’hygiène remises au personnel à leur embauche", dont la première est de se laver les mains en sortant des toilettes. Selon la direction du guide Michelin, cet incident sanitaire ne remet nullement en cause la possibilité que René Redzepi décroche sa troisième étoile en 2014.
Et patatras, voilà que Heston Blumenthal, se remet à mitonner du novovirus … Et si la comédie avait assez duré ? La vérité est que ces restaurants sont des inconditionnels de la cuisine moléculaire, dont le grand gourou est le célèbre cuisinier espagnol Ferran Adria, chef du restaurant El Bulli, à Rosas, en Catalogne, lui aussi fournisseur assidu du service de gastroentérologie des hôpitaux de la région. Consistant en un traitement chimique de l’alimentation, la cuisine moléculaire utilise des adjuvants et des additifs dont les effets secondaires et parfois la nocivité sur certains organismes sont aujourd’hui avérée.
Les enquêtes menées à ce sujet par notre confrère Jörg Zipprick et publiées en 2009 dans son livre "Cuisine moléculaire" (Ed. Favre) sont édifiantes. En effet, cette technologie alimentaire prévoit l’usage de certaines substances servant à gélifier, à "sphériser", à sublimer ou à cristalliser les plats, tels qu'entre autres délices atomiques, l’alginate E 401, le cellulose méthylée E 461, l’amidon transformé E 1142, le monoglutamate de sodium E 621, le polysaccharides E 407, le stabilisant E 450, le xantana E 415, le si précieux carraghénane et beaucoup d’azote liquide. Combien d’intoxications et de clients hospitalisés sous prétexte de "novovirus" faudra-t-il encore pour que les pouvoirs publics fassent enfin la lumière sur la véritable nature des produits utilisés par la chimie moléculaire, car il serait temps que l’on cesse d’appeler cuisine ce qui relève de l’authentique fumisterie.
Il serait temps aussi que l’on se penche aussi sur le fameux projet Inicon, qui subventionne la recherche moléculaire pour le compte de l’industrie agroalimentaire de pointe avec des fonds distribués par la Commission de Bruxelles.
Il serait temps que le groupe Nestlé, qui finance l’opération "50 Best restaurants in the world " via son eau San Pellegrino (dont les organisateurs expliquent que "si la cuisine française arrive systématiquement en queue du palmarès, c’est qu’elle se ringardise et manque de renouveau"), prenne ses responsabilités et mette sérieusement un terme à la mascarade.
Il serait temps aussi que le guide Michelin cesse de faire pleuvoir ses étoiles sur des enseignes qui envoient ses lecteurs à l’hosto.
Il serait temps, enfin, que les médias français cessent de faire leurs gros titres ou d’ouvrir le JT de 20 heures en annonçant, à chaque proclamation de palmarès, que le meilleur restaurant du monde espagnol, anglais ou danois, tout en se lamentant sur le déclin supposé de la cuisine française. Comme si ce classement procédait d’un jury officiel légitime et indépendant alors qu’il s’agit d’une formidable opération de marketing publicitaire montée par l’agence de communication londonienne Speed Com pour le compte de Nestlé. Stop aux vessies moléculaires prises pour des lanternes culinaires. La firme au nid douillet mérite mieux que de sponsoriser des novovirus. San Pellegrino tu nous gonfles.
* Le norovirus, c'est la forme la plus "courante" de la diarrhée. L'autre nom de cette infection, c'est la gastro-entérite ou plus simplement la "chiasse" !
Ce n'est pas le morceau le plus connu de la longue carrière des "Pierres qui roulent", mais cette version live, datant de 2003, est assez fidèle à celle en "studio" présente sur l'album Goats Head Soup, paru en août 1973. A cette époque, Mick Taylor était au commande de la pédale wah-wah et on mesure l'écart musical qui le sépare de Ron Wood.
Les Bodin's s'en donnent à cœur joie entre la rupture du président Hollande avec Trierweiler et l'affaire Dieudonné.